Pour les ruminants, la biosécurité est un point essentiel si l’on veut éviter la transmission d’agents pathogènes entre animaux ou entre exploitations mais aussi de l’animal à l’homme et vice-versa. De plus, la législation en vigueur se doit d’être scrupuleusement respectée concernant les maladies règlementées telles que la brucellose, la tuberculose ou la leucose bovine enzootique.
La clinique des ruminants héberge des animaux hospitalisés : veaux, bovins adultes et en croissance, moutons et chèvres.
Les animaux malades peuvent être réceptionnés 24h/24, 365 jours/an. Normalement, le vétérinaire avertit la clinique avant l’arrivée de l’animal, afin de fournir des éléments d’anamnèse. A son arrivée, l’animal sera toujours évalué par un membre du staff avant son déchargement.
Un animal hospitalisé représente une exploitation (important vis-à-vis des statuts sanitaires). ). Le statut IBR de la clinique est le statut I3 depuis le 1er mars 2018. Tout animal présentant des signes cliniques d’IBR (hyperthermie associée à la présence de chandelles au niveau du nez), de la diarrhée hémorragique (suspicion de BVD) ou suspect de toute autre maladie à déclaration obligatoire ne pourra être admis à la clinique.
Le propriétaire de l’animal n’est pas autorisé à pénétrer dans la clinique sauf s’il est accompagné d’un membre du staff ou qu’il doit amener l’animal à la forge (accès via l’entrée menant à la l’unité de classe 3). Les bovins de statut inférieur à I3 (I2 et I2D) ne sont plus acceptés dans la Clinique des Ruminants depuis le 1er mars 2018.
